Le travail scénographique de l’exposition est guidé par une approche sensorielle, quasi animale, favorisant un rapport direct entre le travail de l’architecte et le visiteur.

Laissant place au mystère, dans une volonté non didactique, dans une semi-pénombre, des éléments emblématiques d’architectures à échelle 1 sortis de leur contexte permettent d’appréhender l’œuvre de Rudy Ricciotti dans sa dimension sculpturale et poétique.

D’une autre façon, l’exposition permet de voyager au cœur du bâtiment par un face à face entre des écrans panoramiques qui font lentement défiler des photos, offrant un rapport immersif avec le projet, et le toucher des différents matériaux.

L’utilisation minimum de matériaux procède de la volonté de réduire l’impact environnemental de la scénographie et de refléter la frugalité de matière dans ses réalisations.
Ainsi dans cette présentation ascétique, la place est laissée aux visiteurs pour développer un imaginaire qu’ils porteront sur le travail de l’architecte présenté.